Avez-vous vu le cyclo-avion Foncer, tête dans le guidon Droit devant lui Au mépris d’autrui ?
Avez-vous vu la petite maison Nichée au creux du grand vallon Derrière son rideau de verdure Dans la côte peut-être un peu dure ?
Avez-vous vu les cyclos-passion Discuter moyennes et pignons Sans apercevoir tout là-bas Le magnifique panorama ?
Avez-vous vu le château en restauration Qu’un passionné au mépris de toute raison Restaure, remet en état Pour l’histoire, comme ça ?
Avez-vous vu le cylo couvert de (...)
A Montautour Va faire un tour 194 m au-dessus de la mer et surtout 41 m au-dessus de la terre ! Une visite au clocher te sera pardonnée Si Monsieur le Maire Te laisse faire. Très fier, à juste raison, De sa restauration. Il deviendra intarissable, et, conteur infatigable, Te vantera avec passion Son village et sa région. Si tu arrives à vélo, Tu seras accueilli comme Zorro. Sauveur et bienfaiteur Tu ne verras plus tourner l’heure Bien qu’affamé, assoiffé ou éreinté Tu te laisseras photographier pour (...)
Avez-vous vu le cyclo-avion Foncer, tête dans le guidon Droit devant lui Au mépris d’autrui ? Avez-vous vu la petite maison Nichée au creux du grand vallon Derrière son rideau de verdure Dans la côte peut-être un peu dure ? Avez-vous vu les cyclos-passion Discuter moyennes et pignons Sans apercevoir tout là-bas Le magnifique panorama ? Avez-vous vu le château en restauration Qu’un passionné au mépris de toute raison Restaure, remet en état Pour l’histoire, comme ça ? Avez-vous vu le cyclo (...)
Si les hommes pensaient à part eux quelquefois Qu’il nous faut tous courir, et que même les rois Ne peuvent éviter de la mort la puissance, Ils prendraient en leur cœur un peu de patience.
Pierre de Ronsard
Né à Magnagues, village si haut perché, Toute sa longue vie, il a vécu ici. Par là dans les années vingt, il naissait Auprès d’Isaïe, auprès d’Aurélie.
Ce village l’a vu jouer et s’amuser. Il y alla à l’école en classe unique. Il y apprit à lire, il y apprit à compter. Mais il fut par la vie rattrapé (...)
Tout seul, je me suis entraîné Et Paris-Brest-Paris, j’ai participé. Pour randonner seul, Faut pas être " bégueule " !
Alors, j’ai beaucoup pédalé Et mon club j’ai suivi ou emmené. Pour randonner en groupe Faut déjà être une troupe !
Tous, nous sommes souvent partis Visiter le monde et tous ses pays. Randonner à deux C’est beaucoup mieux !
C’est ainsi que pendant cet été Nous sommes allés à la semaine fédé. Et la petite ville de Crest Nous a vu sur les routes mouliner Pour atteindre les cols et les sommets (...)
Une semaine fédé Déjà terminée Beaucoup de cyclos Mais beaucoup d’eau Temps maussade Mais maintes rigolades Une semaine de passée Bien trop pressée Déjà l’an passé Rennes nous accueillait Et l’an prochain ce sera Crest deux mille un Passé présent avenir La vie à embellir Nous avons pédalé Et nous sommes fatigués Mais nous recommencerons Et nous pédalerons Toujours ensemble Pour pouvoir prétendre Au grand trophée De la solidarité La SF est morte Vive la (...)
A Montautour Va faire un tour 194 m au-dessus de la mer et surtout 41 m au-dessus de la terre ! Une visite au clocher te sera pardonnée Si Monsieur le Maire Te laisse faire. Très fier, à juste raison, De sa restauration. Il deviendra intarissable, et, conteur infatigable, Te vantera avec passion Son village et sa région. Si tu arrives à vélo, Tu seras accueilli comme Zorro. Sauveur et bienfaiteur Tu ne verras plus tourner l’heure Bien qu’affamé, assoiffé ou éreinté Tu te laisseras photographier pour (...)
La vie n’est pas facile à vivre
Disent toutes les personnes libres
Et moi qui ne suis pas libre
Il me faut malgré tout bien vivre
Avec Elle, à s’engueuler
On passe parfois nos journées.
Heureusement que les baisers
Sont là pour nous réconcilier.
Magali appelle maman ;
Estelle m’emmerde intensément.
A supporter les cris d’enfants,
Y a de quoi avoir mal aux dents.
Nous n’avons pas de beau jardin
Mais seulement des petits voisins
Dans cette baraque à lapins
Qui n’satisfait pas nos besoins.
Avec Elle, à (...)
Plus qu’une mère aux yeux de braise baisants
Plus qu’un père aux bouches de lèvres ardentes
Tel un fils qui s’y enferme de peur d’y croire
Telle une fille chantant l’eau trouble des espoirs
Sur les feuilles de salade qu’ont baisées les limaces
Dans les carrés d’espaces qu’ont étreints les salaces
Quand des nuages mordorés il descend las d’attendre
Et que mes cahiers rougissent de honte et verdissent d’entente
L’être se retrouve planté sur ses collines
Seul au monde avec sa mandoline
Branlant l’espace de (...)
Maître Cyclo sur son vélo perché tenait entre ses mains ses cocottes et ses freins.
Maître Piéton par l’exploit alléché lui tint à peu près ce langage :
" Eh, Maître Cyclo, que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre tenue se rapporte à votre monture vous êtes le roi des cyclos et le prince de la grimpe. "
A ces mots, Maître Cyclo ne sent plus ses crampes et pose son vélo pour mieux expliquer braquets et développements. Maître Piéton alors s’en empare et tout en pédalant déclare :
" Apprenez, mon (...)
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