Quelques repères qui ne constituent pas un ensemble de symptômes signifiants.
L’autisme léger peut être caché à l’âge adulte derrière ce qui est appelé timidité ou angoisse permanente.
- Généralement pas avant l’âge de trois ans
- QI supérieur à 100 (quelquefois très supérieur)
- Difficulté à commencer une conversation (entrer en relation)
- Difficulté à soutenir une conversation
- Concentration trop forte sur un sujet jusqu’en oublier les autres et l’environnement
- Longue fixation sur un même objet
- Capable de trop parler, trop longtemps sans entendre les autres ou les laisser parler
- Changer de sujet de conversation sans lien apparent entre les thèmes
- Capacité occasionnelle à décrire une chose ou un sujet dans les moindres détails (trop de détails)
- Fixation du regard dans un autre regard presque toujours de courte durée
- Sautes d’humeur inexplicables
- Pas ou manque de considération des autres comme s’ils n’existaient plus
- Répétition de la même information découverte
- Difficulté à coordonner ses activités motrices
- Mauvaise interprétation des gestes des autres
- ...
Rappel : tous ces "symptômes" peuvent exister et cohabiter sans qu’il y ait autisme léger. Certains auteurs vont jusqu’à penser que l’autisme léger n’est peut-être pas un autisme au sens strict.
Pourquoi ai-je écrit cet article ?
J’ai hésité à donner une raison mais, après tout...
Cela fait trois personnes qui me demandent si je ne suis pas "autiste", "atteint d’autisme léger", "autiste sans le savoir". Au delà de l’étrangeté de cette question, je n’ai jamais réussi à savoir le "pourquoi" (ou plutôt le "parce que...") de cette question. J’ai recherché ce que pouvez bien être cet "autisme léger". Je ne sais toujours pas [1] si je suis réellement un potentiel patient atteint de cette "maladie" mais je partage mes recherches sur ce champ tout à fait hors de mes compétences (et interrogations) habituelles.