Mes ancêtres et ma famille proche sont des paysans au vrai sens du terme, sans aucune connotation péjorative. Ils aiment ou ont aimé leur métier comme ils aiment le grand air du causse de Gramat, les terres rouges et arides des dolines (les cloups) des vallées sèches tout autant que les animaux qu’ils élèvent pour la viande [1]. Ils ont raconté (mes contemporains ont tendance à reprendre ces récits) à leur manière. En voici quelques exemples plutôt difficiles à vérifier.
- "Là-haut, aux C..., il y a un trésor. Quelquefois, en labourant, on accroche quelque chose qui n’est pas comme d’habitude et ce n’est donc pas un rocher. Il paraît que c’est une statue en or."
- "A la P..., il y avait un homme qui arpentait les labours tout frais. Il m’a dit qu’il cherchait des fossiles de très grands animaux parce qu’ils auraient vécu ici il y a des milliers d’années."
- "A G... au-dessus de M..., « ils » ont trouvé des os humains en décapant le sol pour accéder aux rochers. Pour ne pas être embêtés, « ils » n’ont rien dit et ont tout fait disparaître."
- "A la carrière, ils ont découvert une immense cavité. Ils l’ont sondé. [L’exploitant] d’aujourd’hui a même utilisé une caméra. Il y a beaucoup d’eau, très claire. Ils ne creusent plus de ce côté-là. Il ne faut pas en parler."
- "C’est bizarre, dans la terre des C..., apparaît quelquefois avec certaines cultures, des marques pas habituelles. Il s’agit de trois grandes lignes vertes d’une cinquantaine de mètres de long à une dizaine de mètres de l’une de l’autre. Il y a un grand cercle presque parfait au début : il touche aux deux lignes extérieures." J’ai réussi à photographier ces lignes mystérieuses parce qu’elles existent donc réellement. En voici une photo prise d’un peu loin (150m).