Tu te croyais peinard.
Mais cette " bande de conards ",
Comme tu dis, trop bavard,
Tire sur toi, ex-veinard.
Comment ça va, petit frère ?
Tu découvres cette année
Cette chose que l’on appelle armée ;
Cette chose dirigée par des engagés
Qui préfèrent se coucher devant les gradés.
Courage, petit frère.
Enfin, assez parlé de fierté
Bientôt, tu vas pouvoir bosser
Mais elle t’aura quand même baisé,
Cette putain qu’on appelle armée.
Bientôt dans ta ferme, petit frère.
Cette force militaire qui pourrait vivre désarmée
Mais que l’on maintient armée
Sait très bien que les jeunes faciles à malléer
Seront sur l’enclume bien vite ferforgés.
La vie t’attend, petit frère.
Toute ta vie.