Généalogie des MaLiBeLe
Les ancêtres ont fait ce que nous sommes. Mieux les connaître, c'est donc mieux nous connaître.
La citation du jour
L'avenir nous tourmente, le passé nous retient, c'est pour ça que le présent nous échappe.  (Gustave Flaubert)
La réflexion du jour
J'ai mal. J'ai donc un peu de chance puisque j'existe donc physiquement…
Activités
bénévole - geek - cycliste (cyclotouriste) - généalogiste - photographe - collectionneur - écrivain - enseignant - Diverses informations
Les mots clés
Le monde de l’astronomie * le monde des associations * le monde agricole * le monde du langage * le monde de l’école * Le monde des sciences et de la vie
Lorand

Site personnel de Roland Bouat. Pour les curieux : Lorand est un anagramme de Roland.

Faut-il s’intéresser aux témoins ? Est-ce d’une grande utilité dans nos recherches généalogiques ?

Qui ?

J’ai négligé les témoins au tout début de mes recherches parce que, la plupart du temps, ils n’étaient pas du tout évident qu’ils soient apparentés à mes ancêtres. Je ne voyais donc pas du tout l’intérêt de les enregistrer ou, à tout le moins de les noter. Avec le temps, j’ai découvert qu’ils pouvaient être très utiles en cas de blocage bien qu’on ne puisse jamais savoir quand viendra ce temps.

Quoi ?

Presque tous les actes citent des témoins : les actes de naissance et ceux de décès en citent généralement deux ; pour ceux de mariage c’est quatre. Quant aux BMS BMS Baptême, Mariages, Sépultures. BMS est un acronyme pour représenter les registres répertoriant ces événements avant la Révolution Française. C’était alors des religieux qui les tenaient à jour. , c’est très variable. Dans certaines communes, malheureusement, ce sont toujours les mêmes qui sont cités, un peu comme si c’était leur tâche. Je ne le pense pas mais ils devaient être faciles à joindre et il ne devait alors pas y avoir d’interrogations quant à savoir qui ils étaient et comment s’écrivaient leurs noms...

Les actes de baptême en citent fréquemment trois : le (ou la) déclarant(e), le parrain et la marraine. Quelquefois, la sage-femme est aussi citée. Les actes de mariage sont souvent beaucoup plus prolixes et, bien souvent, citent les liens de parenté qui s’avèrent ainsi utiles pour reconstituer les fratries et/ou les liens entre les familles. Les actes de sépulture (ou plutôt d’inhumation) citent aussi fréquemment plusieurs témoins mais ce sont souvent des voisins et donc des personnes qui ont connu les défunts du temps de leur vivant mais qui ne leur sont bien souvent pas apparentés. Sauf que dans les hameaux de mes ancêtres, les voisins faisaient cruellement défaut.

Où ?

Les actes des registres indiquent donc des personnes qui peuvent apparaître comme non liées à la famille comme d’autres qui leur sont apparentées. Dans ce dernier cas, le lien est généralement indiqué mais il faut rester prudent et recouper les informations ainsi obtenues.

Quand ?

Les témoins sont enregistrés sur les actes qui sont rédigés très près dans le temps de l’évènement qu’ils valident ainsi. Mais, particulièrement avec les BMS BMS Baptême, Mariages, Sépultures. BMS est un acronyme pour représenter les registres répertoriant ces événements avant la Révolution Française. C’était alors des religieux qui les tenaient à jour. , ils transmettent en même temps des informations qui peuvent être très approximatives. L’âge indiqué est celui supposé bien souvent et l’année de naissance doit en être déduite avec une extrême prudence et, donc, il faut toujours en indiquer cette incertitude.

Comment ?

Les témoins devaient être pris soient parmi les voisins quand c’était le déclarant qui devaient les fournir soit parmi les personnes proches de l’église ou de la mairie quand ce déclarant n’en fournissait pas. Les noms et prénoms sont quasiment toujours indiqués, la profession et le lieu de domicile très souvent mais le lien de parenté pas toujours. Quelquefois d’ailleurs, étaient utilisés des indications qui peuvent apparaître comme étonnantes : "cousin issu de germains", "cousin à la mode de Bretagne" en sont quelques exemples.

Pourquoi ?

Le témoin est celui qui peut certifier et surtout rapporter une information. Dans une enquête, il est utile que s’il n’a pas pris par à l’évènement. Mais, pour les actes de la vie que sont la naissance, le mariage et le décès, les témoins ne prêtent pas serment et ils rapportent ou témoignent que de faits qu’ils considèrent comme avérés et qu’ils n’ont pas vérifiés.


En généalogie, les témoins apportent une information sur eux-mêmes dont certains généalogistes sont friands. C’est leur signature. Elle permet souvent de les suivre à travers le temps mais il faut rester prudent. Un de mes ancêtres signent quelquefois mais de temps à autres il est indiqué comme ne sachant pas écrire ! Dans ce dernier cas, je me demande si ce n’est pas l’officier de l’état civil ou le célébrant qui s’allègent ainsi d’un travail qui lui semble peut-être fastidieux : transcrire un nom oral par écrit ! Mais c’est peut-être une drôle d’idée que j’ai là... Et puis, la signature évolue avec le temps même de nos jours. Je ne signe pas du tout comme je signais autrefois : je me demande même si quelqu’un pourrait faire le lien entre mes premier paraphes et ma signature actuelle...?


Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?

Votre message

Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.