Philibert BRELAUD et Sébastienne LAURENT se marient le 12 octobre 1717 à Marigny en Saône-et-Loire. Ils auront au moins cinq enfants : Antoine né le 13 mai 1719, Louise sa jumelle qui ne survivra qu’à peine trois mois, Louise (même prénom [1]) née le 20 juillet 1720, Jacques né le 23 septembre 1734 et Benoît né le 7 juin 1738. Tous sont nés à Marigny. Une malédiction pourrait être rattachée à cette famille puisque toutes les deux ou trois générations, des jumeaux naîtront et l’un d’eux décèdera avant l’âge adulte [2].
Blaise GRIVEAU et Madeleine QUINCY se marient le 11 janvier 1729 à Saint-Martin-d’Auxy en Saône-et-Loire. Blaise et Madeleine ont une particularité en commun : ils sont nés et décédés la même année ! Ils auront au moins quatre enfants : Étienne né le 18 mars 1730, Jacqueline née le 12 septembre 1731, tous les deux à Saint-Eusèbe, Jeanne née le 9 décembre 1733 et Pierrette Françoise née le 30 juin 1736, toutes les deux nées à Marigny.
Le 27 février 1753 à Marigny, Etienne GRIVEAU et Reine LECUYER se marient tout comme Antoine BRELAUD et Jacqueline GRIVEAU ainsi que Jacques BRELAUD et Jeanne GRIVEAU. Trois mariages le même jour au même lieu d’un frère et de ses deux soeurs, ces dernières épousant deux frères.
Le 21 novembre 1758, Benoit BRELAUD et Pierrette Françoise GRIVEAU dont les deux frères et les deux sœurs se sont mariés ensemble le même jour (voir ci-dessus) se marient à Marigny eux aussi.
Comme le couple Etienne GRIVEAU et Reine LECUYER et le couple Benoit BRELAUD et Pierrette Françoise GRIVEAU sont tous les deux constitués d’ancêtres directs des MaLiBeLe , tous les généalogistes auront compris que nous avons là un implexe !
Récapitulatif des "sosa"
- sosa n°712 : Philibert BRELAUD 1698-1777
- sosa n°713 : Sébastienne LAURENT 1698-1751
- sosa n°708 & n°714 : Blaise GRIVEAU 1708-1765
- sosa n°709 & n°715 : Madeleine QUINCY 1708-1765
- sosa n°354 : Etienne GRIVEAU 1730-1776
- sosa n°355 : Reine LECUYER 1732-1778
- sosa n°356 : Benoit BRELAUD 1738-1797
- sosa n°357 : Pierrette Françoise GRIVEAU 1736-1780
Chronologie des naissances et mariages des parents
- 1698 : naissances de Philibert BRELAUD et de Sébastienne LAURENT
- 1708 : naissances de Blaise GRIVEAU et de Madeleine QUINCY
- 1717 : mariage de Philibert BRELAUD et Sébastienne LAURENT
- 1719 : naissances de Antoine et Louise BRELAUD
- 1720 : naissance de Louise BRELAUD
- 1729 : mariage de Blaise GRIVEAU et Madeleine QUINCY
- 1730 : naissance de Etienne GRIVEAU
- 1731 : naissance de Jacqueline GRIVEAU
- 1733 : naissance de Jeanne GRIVEAU
- 1734 naissance de Jacques BRELAUD
- 1736 : naissance de Pierrette Françoise GRIVEAU
- 1738 : naissance de Benoit BRELAUD
Mots clés :
généalogiste
,
ancètre
Un proverbe ne dit-il "il vaut mieux tard que jamais" ?
Le 26 mai 1815 Pierre BRU, cultivateur, né à ALVIGNAC le 14 août 1777, fils de feu Guillaume (décédé à ALVIGNAC le 24 mai 1801 ) et de feue Jeanne CLARET (décédée le 2 février 1792 ) épouse Jeanne DARNIS, née à ALVIGNAC le 6 août 1780 , fille de feu Guillaume (décédé à ALVIGNAC le 30 avril 1798), tous d’ALVIGNAC (mariage devant Jean Baptiste BATUT, Adjoint ). Les époux déclarent que le 24 décembre 1797, ils se sont épousés devant le Maire d’ALVIGNAC en la « forme voulue » et ont eu deux enfants.
Mais, malgré leur recherche, ils ne peuvent retrouver cet acte, d’où la nécessité pour les époux de faire constater à nouveau leur mariage, ce qu’ils font en ce jour avec la présence des témoins suivants : Guillaume BRU, cultivateur, frère de l’époux, Guillaume DARNIS, propriétaire, frère de l’épouse, Pierre SOLLINIAC, menuisier, Pierre PASQUIE, maréchal, Antoine LAFON, géomètre et Guillaume SALESSE, cultivateur, tous d’ALVIGNAC. Tous ces témoins ont juré et promis de dire la vérité, lesquels nous l’ont dit et déclaré, tous entendus séparément que le 24 décembre 1797 les dits BRU et DARNIS, futurs mariés civilement devant l’Officier de l’Etat Civil dudit ALVIGNAC et que depuis ils avaient habité ensemble et ont eu de leur mariage deux enfants….
Mots clés :
généalogiste
,
état civil
,
archives
cas n° 1 : Guillaume BATUT
Le 16 mai 1794, nait Guillaume BATUT à Alvignac (46). Il est dit "fils de Marguerite BATUT". Son mari, Jean BATUT est bien indiqué mais avec la mention "absent depuis environ 2 ans".
Problème : Qui est le père ?
cas n°2 : Pierre CERE ou ROUSSELY
Le 16 février 1814, nait Pierre CERE à Alvignac (46). Il est dit "fils de Catherine CERE". Son mari, Pierre ROUSSELY, est bien indiqué mais avec la mention "gendarme, absent depuis 6 ans".
Problème : Qui est le père ?
Mots clés :
généalogiste
,
état civil
,
46-Alvignac
"On avait négligé de faire enregistrer cette naissance , ce qui est fait le 4 complémentaire An VI (soit le 16 août 1798)" Il s’agit de celle de la naissance de Jeanne SERE qui est née à Alvignac le 1er juin 1798.
Annotation trouvée dans l’état civil.
Mots clés :
généalogiste
,
état civil
,
46-Alvignac
Non, il n’y a pas d’erreurs d’orthographe…
Joseph GUYOT est le sosa 530 des MaLiBeLe. Il était né le 27 mars 1746 à Huilly en Saône-et-Loire. Le 16 février 1773, il a épousé Anne LECUELLE à Huilly toujours (c’est une branche très localisée qui m’a amené à rencontrer beaucoup d’implexes mais ce n’est pas le sujet de cet article).
Ils auront 3 fils, Claude, Pierre et Joseph ainsi qu’une fille Marie (l’ancêtre des MaLiBeLe).
- Le 6 ventôse de l’an 3, à Ratenelle, près de Huilly, Claude épouse Marie Claudine CADOT. Et oui, CADOT est un nom de famille.
- Le 22 nivôse de l’an 4, à Ratenelle, Pierre épouse Jeanne CADOT. Tiens, même nom de famille !
- Le même jour, toujours à Ratenelle, Joseph, le père, se remarie et épouse Marguerite CADOT. Quelle coïncidence !
- Le 20 avril 1807, à Ratenelle, Joseph, le fils, épouse Marie-Claudine CADOT. Encore !
Quand je vous disais que les GUYOT s’offraient des CADOT…n’avais-je pas raison ?
Bon, la généalogie m’attend : toutes ces filles CADOT ne seraient-elles pas soeurs par hasard ? Je vais explorer pour le plaisir parce qu’après tout, ce ne sont que des cousines généalogiques puisque, Anne, la fille, a été un peu plus originale et a épousé Jean DOUDET le 28 février 1813 mais à Ratenelle quand même. Il ne faut pas pousser l’originalité trop loin...
Mots clés :
généalogiste
,
Saône-et-Loire (71)
Mon ancêtre Peyronne LACASSAIGNE me posait des problèmes parce que je ne parvenais pas à trouver son acte de baptême vers 1760. Par déduction mais sans aucune preuve, je supposais qu’elle était originaire d’une région très isolée et perdue sur le causse de Gramat, à la limite des communes de Miers, Montvalent, Floirac et Carennac. Donc les registres de quatre communes (mais de cinq paroisses puisque Carennac avait deux paroisses) à feuilleter. Et, bien que la lecture des actes manuscrits n’est jamais simple, j’ai tout passé en revue grâce à l’accès via Internet.

- Carte des 4 communes et des lieux-dits de ma généalogie
Mais je n’ai pas trouvé jusqu’à aujourd’hui !
Pourquoi aujourd’hui ai-je repris mes recherches comme si je n’avais pas encore commencé pour cet acte ? Je ne saurai le dire mais bien m’en a pris. Quoique…

Et oui, j’ai trouvé dans le même registre, sur la même page deux baptêmes qui pourraient correspondre. Mais, …
- les deux nouvelles-nées ne s’appellent pas Peyronne mais Pétronille. L’une est née le 24 juillet 1761 et l’autre le 25 août 1761.A peine un mois d’écart !
- Leur marraine s’appelle Pétronille LACASSAIGNE dans les deux cas. C’est leur tante dans les deux cas. Est-ce la même ? Ouf, les parrains sont différents.
- Leur père s’appelle Géraud LACASSAIGNE dans les deux cas. Mais ce n’est pas la même personne. Le premier est l’époux de Marie MAZARGUIL alors que le deuxième l’est de Margueritte SALVAT.
- Le père est absent dans les deux cas. Sans doute en raison de l’été et des travaux agricoles.
- Les témoins sont les mêmes dans les deux cas.
Comment trouver mon ancêtre ? C’est l’une des deux puisque le prénom Pétronille, dans cette région, a été presque toujours remplacé par celui de Peyronne bien que très utilisé dans cette région au milieu du XVIIIème. (Tiens pourquoi ? J’aimerais bien savoir…)
Un tout petit détail va me mettre sur la bonne piste. L’une est née à Floirac (46) et l’autre à Candare, un petit hameau de Floirac tout près des limites avec les communes de Miers, de Montvalent et de Carennac, tout près du berceau de ma lignée agnatique .
Deux nouveaux ancêtres donc : les parents de Pétronille “Peyronne†LACASSAIGNE : Géraud LACASSAIGNE et Margueritte SALVAT. Il ne reste plus qu’à démêler les liens de parenté.
La généalogie, ça n’est jamais simple… Sinon, ça se saurait !
Mots clés :
généalogiste
,
46-Floirac
,
enquêter
,
Lot (46)
Quand Marguerite Rosine Baudin se remarie en 1886 avec Louis Eugène Bouat, elle ne sait pas qu’elle va créer un imbroglio généalogique pour les généalogistes qui s’intéresseront à sa vie. Son premier mari venait de décéder en 1883 : il s’appelait Louis Alphonse Bouat. Louis Eugène n’était pas tout à fait le neveu de Louis Alphonse comme Louis Alphonse n’était pas tout à fait l’oncle de Louis Eugène. Louis Alphonse était le fils de Jean Pierre et de Marie Adélaïde. Quant à Louis Eugène, s’il est le petit-fils de Jean-Pierre, il n’est pas celui de Marie Adélaïde puisque sa grand-mère était Marie Hortense, la deuxième épouse de Jean Pierre, la mère de son père Martin Auguste.
De son premier mariage Marguerite Rosine aura au moins un fils : Gaston Alphonse et de son deuxième elle aura au moins une fille Thélésie Berthe. Gaston Auguste et Thélésie Berthe sont donc demi-frère et demi-sœur par leur mère. Mais, par leur père respectif ils sont aussi parents puisque le grand-père paternel de Gaston Auguste est l’arrière-grand-père paternel de Thélésie Berthe. Vous ne suivez plus ?
Maintenant que j’ai compris l’imbroglio (je n’ai pas d’autre terme pour qualifier cette situation), je parviens à expliquer les liens mais j’ai sûrement perdu quelques cheveux à comprendre les parentés. J’ai eu de la chance avec la présence de plusieurs prénoms pour chacun des protagonistes.
Seule une représentation graphique mêlant échelle de temps et arbre généalogique m’a permis de démêler ce qui m’est apparu pendant un certain temps comme un inextricable écheveau.

Et vous, avez-vous déjà rencontré des imbroglios généalogiques ?
Mots clés :
généalogiste
,
enquêter
Antoinette PLATRET est née en 1850 à BAUDRIERES (71) tout comme Antoinette PLATRET elle aussi née en 1850 à BAUDRIERES (71). Elles se sont toutes deux mariées en 1871, à 21 ans, donc, à BAUDRIERES (71). Voilà comment un problème surgit. L’une des deux est l’ancêtre des MaLiBeLe mais pas l’autre.
Constitution de l’erreur
Les premières découvertes m’orientaient vers Antoinette fille de Charles et de Anne PERNAT ( ou PERNOT). Avant de découvrir leur lieu de mariage et donc l’acte de mariage les concernant, j’optais donc pour cette hypothèse en me disant qu’il ne faudrait sans doute pas longtemps avant de découvrir soit une confirmation soit la preuve d’une erreur. C’est chose faite mais il a tout de même fallu quelques semaines de patientes recherches. Et bien entendu ...
Découverte de l’erreur
... l’ancêtre des MaLiBeLe est bien Antoinette mais elle est fille de François et de Jeanne Marie PLATRET ! Je n’ai pas choisi la bonne. Faire et défaire étant toujours travaillé, il ne me reste plus qu’à corriger les saisies erronées déjà effectuées. Une petite complication semble même poindre avec ce patronyme identique portait par les parents : PLATRET.
Correction de l’erreur
Voici ce qui me reste donc à faire maintenant :
- retirer Antoinette PLATRET fille de Charles des ancêtres des MaLiBeLe ;
- affecter Antoinette PLATRET fille de François à sa place ;
- conserver les données concernant Antoinette PLATRET fille de Charles (peut-être que les deux Antoinette PLATRET sont parentes après tout) ;
- saisir les parents d’Antoinette fille de François et de Jeanne Marie ;
- entreprendre de nouvelles recherches sur François et Jeanne Marie, les parents ;
- ...
Conclusion
Une erreur est vite arrivée. Il est donc nécessaire de recouper les sources, de vérifier les données saisies et d’être vigilant et prudent sur des décisions un peu trop hâtives ou précipitées. L’euphorie de la découverte est peut-être l’un des ennemis dont il faut beaucoup se méfier.
Homonymie suite...
Pour rendre la situation encore un peu plus compliquée, François, sur l’acte de naissance de sa fille Antoinette, signe François Platret ainé, laissant ainsi supposer qu’il a un frère lui aussi prénommé François !
Mots clés :
généalogiste
,
enquêter
A l’époque où je ne notais pas complètement mes sources, j’ai enregistré le couple François Chévereau & Jeanne Anne Blanchard mariés le 19 février 1686 à Busloup (41). J’ai noté à ce moment-là une incohérence : Jeanne serait née en 1667 alors que ses parents, Etienne Blanchard et Jeanne Pigier, seraient décédés lui en 1661 et elle en 1650 ! Ces frères et sœur sont nés en 1643, ?, 1629 et 1636. J’en ai donc déduit bien trop hâtivement, qu’il s’agissait d’une erreur de transcription et que l’année de naissance la plus probable devait plutôt être 1637.
Oui, mais voilà, la source était un arbre en ligne (au 21 mars 2013, l’information est toujours présente en ligne). Depuis quelques mois, j’ai entrepris une vérification systématique et je tente de mettre en place des recoupements. or, sur Bigenet, les données concernant le mariage ci-dessus ne donnent pas, pour la mariée, les mêmes parents ! Ils pourraient donc s’agir de François Blanchard et Jeanne Fleury.
Nouvelle recherche : il existe bien une Jeanne Blanchard née en 1667 à Busloup (41) avec les parents indiqués sur Bigenet. Et je l’ai enregistrée dans mon arbre généalogique ! Tiens, tiens, tiens… Et si…
De plus, sur Bigenet, François Blanchard, le père, est dit fils de … Etienne Blanchard et Jeanne Pigier, les parents de la mariée d’après la première source indiquée. Se pourrait-il donc que Jeanne Blanchard ne soit pas la soeur de François Blanchard mais sa fille ?
S’il n’y avait pas eu d’erreur sur ma première source au niveau de la naissance mais plutôt de … la génération ? Si c’est le cas, il devrait être possible de trouver une confirmation dans les BMS .
Allez, au boulot…
Mots clés :
généalogiste
,
enquêter
En consultant un arbre généalogique en ligne, j’y découvre, entre autres, la transcription de l’acte décès d’une ancêtre des MaLiBeLe . L’acte de décès de Claudine Vialet a été rédigé le 21 octobre 1819 à Huilly-sur-Seille (71). Dans l’acte, elle est déclarée décédée le … 21 novembre 1819 soit un mois plus tard ! Déclarer un décès un mois avant qu’il ait eu lieu, voilà qui n’est pas banal et surtout qui sème le doute sur la transcription. Après récupération de l’acte de décès original (les AD sont en ligne), la transcription est correcte. Toutes mes excuses donc à son auteur dont j’ai mis quelques instants le sérieux en cause. Mais, la transcription ne montrait pas que la date de l’acte avait été corrigée : initialement, elle était notée “21 novembre†mais ce dernier mot a été barré et remplacé par “octobre†. Cela correspond parfaitement à l’ordre chronologique des actes dans le registre. Par contre, dans le corps du texte, la date du décès n’a pas été corrigée. D’où mon interrogation et ma suspicion. Il s’agit très vraisemblablement d’une erreur du rédacteur, erreur corrigée ensuite mais seulement partiellement. “Errare humanum est.†Le généalogiste transcripteur a été très fidèle, trop même dans ce cas.
Cette anecdote montre bien, si besoin en était encore, qu’il faut toujours s’interroger sur ce qui est lu ou compris, même s’il s’agit d’un écrit officiel comme peuvent le sont les actes de l’état civil. Je continuerai donc à lire l’acte précédent et l’acte suivant afin de vérifier au moins les dates.
Mots clés :
généalogiste
,
enquêter