Nous sommes partis de Trévignin parce qu’on nous y avait offert un séjour pour notre départ en retraite. Pour des raisons purement administratives, nous n’avons pu profiter de ce cadeau pour cet évènement. Nous avons dû nous rabattre sur Aix-les-Bains.
Ce matin, lundi, nous sommes donc partis mais pas vraiment de bonne heure : il devait être onze heures quand nous avons enfin enfourchés nos vélos. Il faut dire que nous devions amener les petits enfants à l’école mais c’était à presque 200km d’ici !
Globalement, l’aller et le retour ont été les mêmes mais la montée a été nettement plus longue que la descente. Pas mal de dénivelé : 700 m sur 14km soit 5% de moyenne avec des passages jusqu’à 15%. Heureusement que le retour a été... en descente donc !
Vers les km 8 et 9, nous avons eu un col à franchir paraît-il : le col de la Cluse ou de la Clusaz. Mais nous ne l’avons pas vu !
Il faisait froid mais la montée quasi permanente nous a réchauffé d’autant que la pente affrontait par moment les 15% !
Dans un virage, nous avons découvert une borne en l’honneur d’un cyclotouriste que nous ne connaissons pas : Pierre Prosorof. Une recherche sur Internet ne nous a rien donné ? Si quelqu’un pouvait satisfaire notre curiosité...
Après la forêt de sapin qui monte jusqu’à 1300m environ, nous avons découvert la neige et ... des traces de pistes de ski ! Il y a une des plus anciennes stations de ski de France ... d’après les panneaux d’informations.
Au sommet du Grand Revard, nous sommes accueillis par deux cyclotouristes. L’un d’eux nous a déclaré qu’il avait participé à plusieurs semaines fédérales mais qu’il ne faisait presque plus de vélo à cause de son âge : ils étaient venus en voiture.
La vue depuis Le Grand Revard est magnifique : vision à 360° et aperçu sur le Mont-Blanc quand la météo s’y prête. Nous avons pu l’apercevoir mais les nuages d’altitude nous l’ont rapidement rendu invisible. Par contre, une chaîne de montagne vers le sud était très enneigée.
Sur le site de la FFCT (Fédération Française de CycloTourisme ou FFvélo) est affichée cette vue sur le panorama du Mont-Blanc, un sommet que nous n’avons pas pu apercevoir en raison de la météo très défavorable.