Généalogie des MaLiBeLe
Les ancêtres ont fait ce que nous sommes. Mieux les connaître, c'est donc mieux nous connaître.
La citation du jour
Sourire, c'est oublier la grimace.  (Gunnar Bjrling )
La réflexion du jour
Quand en mars, le soleil brille ou les oiseaux chantent, chacun pense au printemps même si les plantes ont toujours l'apparence de l'hiver. C'est donc l'espérance des beaux jours (et des jours meilleurs ?) qui réjouit d'abord.
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Lorand

Site personnel de Roland Bouat. Pour les curieux : Lorand est un anagramme de Roland.

Dimanche

Ce n’était pas une journée comme les autres même s’il arrivait que les travaux de la ferme deviennent urgents et transforment de temps à autre ce soi-disant temps de repos sacré en journée infernale. Nous terminions alors sur les rotules à avoir fait la course avec l’orage qui menaçait.

Globalement, elle était différente. D’abord, jusqu’à douze ans à peu près (la communion solennelle en fait), il était impératif d’aller à la messe. Si les travaux de la ferme étaient urgents, mon père nous déposait et revenait nous chercher ou quelqu’un passait nous prendre. Quelquefois nous y allions seuls. Quelquefois nous y allions à pied. Nous habitions à deux kilomètres de l’église et de l’école : je connaissais (je connais toujours) bien le chemin qui est devenu une route.

Généralement, le repas de midi était un peu amélioré et un dessert, gâteau ou crème, terminait le repas alors que les autres jours c’était le fromage qui clôturait. C’est vers dix ans environ, que papa nous offrait un fond de verre de vin ce jour-là ou, ce que nous préférions, nous faisait goûter le ratafia, le vin de noix, le vin de pêche ou un autre apéritif fait maison et précieusement conservé à la cave.

Souvent (dans ma mémoire d’enfant), l’après-midi nous voyait aller faire une visite dans la famille ou recevoir un oncle, une tante, un cousin. Si nous prenions la voiture, alors c’était la fête.

Rarement, nous partions pour la journée avec le repas de midi dans un panier : le pique-nique. Mais il nous arrivait d’aller... au bord de l’eau. Pour nous, les enfants du causse, la rivière était lointaine, mystérieuse, pleine de secrets et surtout attirante comme un fruit défendu.

Toujours, nous étions habillé "en dimanche" : tout neuf, tout frais, tout beau... Lorsqu’il y avait la fête au village, la "fête votive", c’était la rencontre avec les amis avec guère de contraintes, de la musique, des danses, beaucoup de cris... et des échanges verbaux plus haut entre les hommes qui supportaient mal l’alcool ou en avait un peu trop bu.

Il paraît que c’était le bon temps... Pourtant, nous n’avions pas de terrain de sport, la télé était inexistante, le téléphone rare, les voitures un peu poussives... et l’informatique avec ses consoles, ses réseaux sociaux et ses sites Internet même pas en germes dans nos têtes pourtant pleine de plaisir.


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