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Cyclodécouverte "les étangs de Sologne"

Mots clés : 41-Nouan-Le-Fuzelier , cycliste (cyclotouriste)

dimanche 19 octobre 2008


Une cyclo-découverte (R) que j’ai mise en place pour Nouan Rando dans le cadre de la fête du cyclotourisme 2008.

Les étangs de Sologne

La nature et l’imperméabilité du sol de la Sologne expliquent la présence du grand nombre d’étangs (environ 3200 qui représentent 11500 hectares d’eau). Les plus importants dépassent 50 hectares. Tous ces étangs ne datent pas du Moyen-âge, pourtant, c’est bien à cette époque que la plupart furent créés afin de faire disparaître les vastes marais qui s’étaient formés à la suite des déboisements intensifs. Aujourd’hui, ces étangs entretenus, mais sauvages, constituent des milieux naturels pour la faune et la flore.

Histoire des étangs solognots

L’histoire des étangs fait partie intégrante de celle de la Sologne. Depuis l’époque du défrichage des campagnes, aux premiers temps du Moyen Age, des étangs ont été créés en grand nombre, ceci jusqu’à la Renaissance, où 4 000 étangs font la réussite économique de la région. Cette "belle mécanique" se détraque à partir de la fin du 16ème siècle. Beaucoup d’étangs se transforment en marécages, entraînant le développement important du paludisme, de la misère et de la famine. On évoque aussi l’amélioration relative des conditions de vie au 19ème siècle et le rôle joué par la poudre d’écorce de quinquina.

Un étang traditionnel n’est pas creusé, on utilise la dépression naturelle que réalisent les petits ruisseaux de drainage des eaux du bassin versant des rivières ou des creux de terrain appelés "noues". Une digue au cœur d’argile permet une retenue d’eau en surface, le sous-sol étant argileux.

Le fonctionnement d’un étang traditionnel correspond à celui, connu maintenant, du lagunage. L’auto épuration observée est due au rôle transformateur de la faune microbienne du fond, au rôle absorbant des plantes de la ceinture végétale ou roselière et à l’oxygénation produite par le phytoplancton. Ce fonctionnement équilibré permet la vie et la nourriture des poissons et celles de toute une faune sauvage comportant entre autre des oiseaux d’eau dont les principaux sont présentés en photo ou "naturalisés" dans un décor champêtre.

La Maison des Étangs -Saint-Viâtre

La faune des étangs

Les étangs ont une richesse ornithologique remarquable : plus de 140 espèces sont recensées. Parmi les espèces d’oiseaux les plus fréquemment rencontrées, citons le Canard colvert, le Canard souchet, la Sarcelle d’hiver, le Fuligule milouin, le Fuligule morillon, le Héron cendré, le Grèbe huppé...

La Mouette rieuse guette le moindre danger depuis sa colonie, établie en bordure sur les touradons de Carex. Le Grand cormoran est essentiellement hivernant ; il est protégé au niveau européen mais fait l’objet de régulation.

Outre les poissons, les sangsues, les larves (libellules, phryganes, tritons) ou encore les insectes aquatiques (dytiques, nèpes) abondent en queue d’étangs.

Sologne Nature Environnement

Les oiseaux des étangs

Les Guifettes moustac vivent en colonie et installent leurs nids flottants sur des nénuphars et autres végétaux aquatiques ; la Sologne accueille près de 10% de la population française de cette espèce.

Les Grèbes à cou noir reviennent sur les étangs dès le printemps, en livrée nuptiale, resplendissants de noir, de rouge et d’or. Ils s’installent de préférence au sein d’une colonie de Mouettes rieuses ou de Guifettes moustac qui assurent leur protection contre les prédateurs.
L’oiseau le plus coloré de la Sologne est sans doute le Martin-pêcheur, dont le cri surprend toujours, nous laissant à peine le temps de le voir filer au ras de l’eau.

La Grande Aigrette est un héron blanc hivernant dont les effectifs augmentent chaque année sur les étangs. Elle niche au Lac de Grand Lieu (44), en Dombes (01) et en Camargue (13) dans les roselières denses, habitat devenu rare en Sologne.

Le Héron pourpré établit de préférence son nid dans les roselières ; il est malheureusement en régression à cause de la disparition de son habitat.
Le Busard des roseaux est un rapace que l’on peut observer lorsqu’il survole les étangs à l’affût d’une proie ; cet oiseau, inféodé aux grandes roselières, est un nicheur de plus en plus rare en Sologne. Le Balbuzard pêcheur niche en forêt de Chambord et d’Orléans et se nourrit de poissons ; il se perche parfois sur un arbre mort.

Sologne Nature Environnement

La pêche d’étang

La pêche des étangs, en automne, est l’une des plus anciennes traditions de Sologne.

Aujourd’hui, la pisciculture solognote s’organise. Les méthodes deviennent élaborées, le poisson d’eau douce peut et doit devenir une nouvelle richesse. Toutefois, la tradition est encore présente et tout comme la chasse, cette façon de pêcher fait partie des mœurs de la Sologne.

C’est environ 4 à 5 jours avant la date fixée pour la pêche que l’on commence à ouvrir les bondes, si caractéristiques de nos paysages. Partout, en se vidant, l’étang laisse prisonnière une quantité de proies faciles dans les cuvettes envasées.

Dans les lueurs magiques du petit matin, l’agitation des pisciculteurs, des pêcheurs et des curieux va faire fuir les nombreux oiseaux, premiers bénéficiaires de cette pêche miraculeuse.

Armés d’épuisettes et de filets, chaussés de cuissardes, les pêcheurs s’affairent et sortent de l’eau troublée, pendant une grande partie de la journée, brochets, tanches, carpes, gardons, anguilles...

L’opération revêt encore de nos jours une atmosphère de fête. Une partie de la pêche est vendue sur place.

La Maison des Étangs -Saint-Viâtre

L’itinéraire

Départ du parking de la salle des fêtes de Nouan-le-Fuzelier

Prendre la D2020 (ex N20) en direction de Salbris.

Juste avant la gare prendre à gauche la direction de Marcilly-en-Gault et Saint-Viâtre.

Après le passage à niveau, tourner tout de suite à gauche direction Marcilly-en-Gault.

Après le pont de l’autoroute, prendre la première route à droite en direction de Saint-Viâtre.

Etang des Plantes puis l’étang de Fourchet sur la droite

Étang d’Auteroche après le carrefour

Étang du Perrault à droite et l’étang du galop à gauche.

À Saint-Viâtre, tourner à gauche pour passer entre l’église et la salle des fêtes et découvrir la « Maison des étangs ».

Étang de la Ville à gauche (ARRET).

Continuer tout droit au niveau de la maison des étangs puis prendre à gauche en direction de Marcilly-en-Gault.

Étang d’Omblin à gauche puis, grâce à un chemin public, l’étang des Brosses à droite.

Étang de Theillay à droite avant les étangs de l’Aunay à gauche.

Étang de la Madeleine à gauche

Dans Marcilly-en-Gault, prendre à droite avant l’église en direction de Neung-sur-Beuvron.

Étang de Barbou et étang de Pontbertas à gauche.

Après être sortie de Marcilly-en-Gault et après le cimetière prendre la petite route des étangs à droite en direction de La Ferté-Beauharnais.

Étang de Chantemerle à droite. Étang de la Grevelle à droite. Étang de Bièvre à gauche (ARRET). Étang du Briou à droite. De nouveau l’étang de Bièvre le plus long.

L’étang de Marcilly à droite (ARRET).

Au prochain carrefour, quitter la direction de La-Ferté-Beauharnais pour prendre à droite en direction de Saint-Viâtre.

Étang de Favelles à droite face au château (ARRET). Puis l’étang Long à gauche entre les arbres.

à Saint-Viâtre, prendre à gauche et continuer tout droit en direction de Chaumont-sur-Tharonne.

à la sortie de saint-Viâtre, prendre à droite pour revenir à Nouan-le-Fuzelier au niveau de la gare.

Vous aurez pu voir ou apercevoir vingt étangs de Sologne.

Bonne route.

Quelques liens pour s’informer

à travers ces sites vous retrouverez sans difficulté les informations que j’ai regroupées dans le document ci-dessus.

- "Ã tout seigneur tout honneur" : La maison des étangs
- Une "petite page d’info : étangs de sologne (Site Portail Région Centre)
- Des infos plutôt fiables : Sologne Nature Environnement - La faune des étangs (dommage que le serveur qui héberge le site "rame" un petit peu.
- Natura2000 et la Sologne des étangs
- 

Téléchargement du document à emmener sur son vélo


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