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Lorand

Site personnel de Roland Bouat. Pour les curieux : Lorand est un anagramme de Roland.

Envie d’être nul

dimanche 28 novembre 2004 , par Roland


A-t-on le droit d’être nul ? de ne pas savoir ? d’ignorer ? C’est une question que chacun d’entre nous s’est un jour posée... N’est-ce pas ? Mais le motif n’est pas toujours le même !

Ce peut être parce qu’on a été traité de nul et, sans argumentation suffisante, on finit par y croire soi-même ! Ce peut-être parce qu’on estime avoir échoué. Cette appréciation personnelle, nécessairement subjective, est toujours créée par un sentiment, jamais par des évènements objectivement perçus. On a beau le savoir, il reste que ... "je suis nul !" Ce peut-être parce qu’on est nul. Alors là, c’est une victoire puisqu’on se connaît enfin un peu mieux. Dans ce cas, être nul, c’est être l’heureux gagnant d’un bénéfice intérieur personnel... Si ! On est donc moins nul... Ce peut-être parce qu’on n’a rien compris... Quelle idée aussi d’aller se mêler de domaines non maîtrisés voire inconnus ! Forcément qu’on est nul ! Je suis nul en foot (hérésie...). C’est comme ça. Point. Et je n’ai pas du tout envie de changer. Ce peut-être parce que les conséquences attendues ne sont pas là. Il faut alors se poser la question de savoir si, plutôt que s’estimer nul, il ne vaudrait pas mieux positiver et tenter d’analyser le plus objectivement possible les raisons de ces conséquences inattendues. L’hypothèse de départ n’était peut-être pas bonne. La démarche non adaptée. Le public mal évalué ou mal défini. Que sais-je... ? Ce peut-être parce que c’est le seul moyen de résoudre des situations difficiles pour quelqu’un (ou quelques-uns). Il paraît que ça s’appelle de la politique. On n’est pas si nul que ça : on n’y connaît tout simplement rien en politique... Ce peut-être simplement parce qu’on est fatigué ou que l’action s’achève et qu’on décompresse... Tout ça pour vous dire que je suis nul. Euh, que je me sens nul !

En fait, je n’ai pas été très efficace mais c’est seulement moi qui le pense parce que les conséquences ne sont pas celles que j’attendais.

Et puis, je suis fatigué : les semaines de 70h00 finissent toujours par peser, n’est-ce pas ?

Et puis encore, je décompresse : des pressions psychologiques et/ou sociales disparaissent, le stress lié à certaines situations s’envole et un évènement vient de s’achever.

Tout compte fait, je ne suis pas si nul que ça. Et puis, nul ou pas, ça ne changera rien à mon devenir. Alors...

 

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