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La rivière espérance

Mais qu’est-ce que cette fameuse rivière ?

Mots clés : généalogiste

mercredi 30 novembre 2022


Cet article est repris ici parce que le film a été tourné pour une bonne part dans ma commune de naissance : Carennac, bien en amont de Souillac mais un village à l’aspect protégé (village classé et aussi l’un des "plus beaux villages de France"). Beaucoup de figurants étaient des carennacois que j’ai connu ou que je connais.

Bon, une vieille histoire de quelques décennies, que les jeunes de moins de trente ans ne peuvent pas connaitre … comme on dirait selon la formule consacrée.

Cette « madeleine de Proust » qui fit passer des heures délicieuses à bon nombre d’entre nous, jadis … Que ce soit en nous plongeant des heures durant dans la série d’ouvrages qu’avait écrit notre ami Christian Signol, le chantre sarladais de notre Périgord et Lot réunis…

Ou bien en regardant la série à la télévision qui en avait été tirée…

Cette histoire, celle de Benjamin Donnadieu, enfant de Souillac, fils d’un maitre gabarrier et gabarrier à son tour, qui tout au long de la série de romans nous narre la dure vie de ces gens d’eau, qui descendaient la Dordogne depuis Souillac, ce haut pays de bois où l’on extrayait le merrain. Ce bois débité, une fois façonné en douelles servira à fabriquer les barriques. Il était tellement attendu et apprécié dans le bas pays à partir de Bergerac, jusqu’à Bordeaux ! Les gabarres transportaient aussi les carassonnes, et les marquants, ces piquets de vignes utilisés dans les vignobles.

Ainsi, dès que les eaux étaient « marchandes », c’est-à-dire suffisamment hautes, à l’automne, pour pouvoir être navigables, les propriétaires de ces gros bateaux fluviaux à fonds plats, formaient des équipes pour armer des trains de nefs de plusieurs gabarres. Ils descendaient la rivière ainsi, chargés de leurs précieuses cargaisons jusqu’ au port de Libourne, voire de Bordeaux. Pour le retour selon la nature des gabarres, si elles étaient de fabrications légères, ils les laissaient sur place et les vendaient en bois de chauffage, ou si c’était des constructions plus solides, ils remontaient en rapportant des denrées que l’on ne trouvait pas dans le haut pays comme le sel marin, les morues appréciées à cause de la rareté des poissons autres que ceux des rivières, les épices … Vous imaginez bien la dureté de ces expéditions. Cette vie âpre aussi pour leurs compagnes restées au village ? avec cette peur tenace qui les tenaillait qu’un accident toujours possible survienne et que leurs hommes soient blessés ou pire ?

La rivière pouvait être dangereuse avec ses rapides et ses mauvaises passes …Mais elle restait quand même rivière « espérance », car elle permettait de faire vivre ces pays de haute Dordogne.

Bernadette Fondriest (genea24)

Voir en ligne : Zut, on allait oublié de parler de la rivière Espérance (challengeAZ2022)


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