Le tourisme à vélo
D'abord du tourisme à vélo mais aussi du vélo au quotidien comme un art de vivre.
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Lorand

Site personnel de Roland Bouat. Pour les curieux : Lorand est un anagramme de Roland.

De Kamouraska à Rivière-du-Loup

Les valises bleues > Jour 8 : Chez l’indien de Rivière-du-Loup

mardi 21 août 2018

Mots clés : cycliste (cyclotouriste) , Séjours à vélo

samedi 13 octobre 2018 , par Roland


Quand le Saint-Laurent nous tend la main...

Comme une main tendue

La randonnée du jour

Le voyage à vélo reprend son cours selon un rituel qui devient une habitude maintenant. Nos voyageurs retrouvent rapidement le Saint-Laurent qui ressemble de moins en moins à un fleuve et de plus en plus à un bras de mer. Les églises informent du centre du village pas toujours facilement perceptibles. De belles demeures jalonnent les longues routes du Québec qui sont toutes, ici, considérées comme des rues. Certaines en portent même le nom.

Toujours de belles demeures le long de la route...

Eglise de Saint-Louis-de-Kamouraska (1916)

Les quelques amateurs de patrimoine continuent à s’intéresser aux bâtisses rencontrées mais aussi aux témoignages d’un passé pas très éloignés. C’est ainsi qu’ils ont pu apercevoir, en face de l’hôtel où ils ont passé la nuit, ce tracteur presque rutilent mais qui date maintenant d’un temps que certains n’hésiteraient pas à qualifier d’anciens.

On dirait qu’il est neuf !

Le départ s’organise comme les autres matins. Tous se rassemblent pour écouter les paroles, sans doute sages, de nos deux guides avec beaucoup moins de fébrilité et plus de sagesse. Peut être n’est-ce, après tout, que la fatigue qui commence à gagner...

Préparation au départ

Aujourd’hui, on ne sait pas pourquoi ce choix, une photo souvenir est organisée dans la bonne humeur.

Photo souvenir (une fois n’est pas coutume)

La randonnée reprend donc son cours au rythme pas toujours si lent que ça, des roues de vélo et des braquets plus ou moins bien choisis. Quelques rencontres un peu inattendues et surtout très inhabituelles donnent le sourire. Ici, ce n’est qu’une station de lavage des voitures qui affichent fièrement que ce sera fait à la main.

Ce n’est pas toujours automatique !

Le long de la route, les champs sont tellement immenses qu’ils ne sont pas clôturés. Quelquefois, les fermes ne sont pas visibles mais un grand portail d’entrée les signalent. Cela permet d’illustrer l’image d’Épinal que nous sommes nombreux à véhiculer avec cette notion des "grands espaces".

Comme un poste de douane vers les grands espaces

Le facétieux Rémi se cache dans les buissons près d’un panneau de danger pour photographier es cyclotouristes qui sont encore derrière lui. Il apparaît comme un contrôle radar qui se cacherait pour mieux nous piéger. Quoique, au Canada, les radars sont plutôt rares : nous n’en avons guère rencontrés.

Non, ce n’est pas un radar pour vélo...

Plus loin, d’étranges animaux semblent eux aussi surveiller les passages sur la route. Ce sont des statues métalliques offertes aux regards des passants.

Attention les cyclotouristes, vous êtes surveillés

Le groupe s’arrête sur un lieu qui affiche "arrêt obligatoire" ! Mais ce n’est pas pour ça que le lieu a été choisi. Ouf !

Bienvenue à l’arrêt obligatoire (drôle de publicité)

Mais... ils sont immobiles !

Bouge-toi donc !

Les kilomètres s’écoulent, les paysages aussi. Chacun s’intéresse à ce qu’il préfère. Seuls, les arrêts collectifs qui servent à regrouper tous les cyclotouristes quelquefois éparpillés sur une longue distance, offrent des temps de repos plus longs pour les premiers arrivés, souvent trop courts pour es derniers. Néanmoins, tout le monde patiente gentiment.

Mais... ils sont immobiles !

Peut-être est-ce pour mieux voir ou mieux observer que ces probables amoureux des points de vue hors norme, ont installé un banc juste en haut de cette falaise.

Poste d’observatoire avec point de vue et siège confortable

Le long du trajet, certains (ou certaines comme Cyclotine) herborisent en photographiant des plantes, d’autres (comme Cyclotin) semblent ajouter toujours davantage de photos à leur collection qui doit déjà être impressionnante. L’immense plaine du Saint-Laurent continue de défier les regards des cyclotouristes français qui roulent sagement le long des longues routes rectilignes.

Près d’un nouvel arrêt, cette maison blanche, isolée et face au Saint-Laurent intrigue Cyclotin qui découvre le traditionnel panneau d’informations de l’autre côté de la route. On y trouve une description rapide des choix techniques faits pour lutter contre les hivers rigoureux : "Le rez-de-chaussée surélevé et une fondation plus profonde permettent d’atténuer l’action du gel, d’éloigner l’humidité du sous-sol et de dégager les fenêtres et les portes de la couche de neige souvent épaisse en hiver. Le sous-sol peut servir de caveau à légumes. Le balcon, populaire comme lieu de repos et de conversation, s’étend souvent [...] sur toute la façade. Le larmier prolongeant le toit sert à la fois à protéger les gens du soleil et des intempéries et à préserver le balcon du pourissement en éloignant la pluie et la neige." Cette maison était celle de Jean Narrache, poète et pharmacien sous son vrai nom de Emile Coderre.

La maison Jean Narrache

Un arrêt pas nécessairement prévu est effectué auprès d’une imposante statue représentant un trappeur portant son canoé. Nous sommes au portage du Temiscouata. C’était le départ du sentier indien reliant le Saint-Laurent à l’Acadie. Autrefois, il fallait donc porter son canoé ici pour pouvoir continuer son périple. Les indiens, donc, "portageaient leurs embarcations là où il n’y avait pas de voie navigable".

Autrefois, pas de vélo mais des canoés

Sans commenatire, uniquement pour ce témoignage de la douceur de vivre peut-être.

L’odeur du bonheur

Les statues de bois ne sont uniquement traditionnelles comme celles vues la veille et peuvent être plus modernes comme en témoignent celles de ce parc près de Rivière-du-Loup face aux chutes d’eau que Cyclotin photographiera après avoir une escalade rapide du fort dénivelé menant aux accès aux voies d’escalade. Ces dernières se font donc avec dans le dos un paysage grandiose.

Plutôt modernes ces sculptures en bois !

Bien cachée celle-là mais peut-être pas pour tout le monde

D’en haut, c’est différent

La petite visite dans cette ville amènera à rencontrer des pentes difficiles à franchir pour es cyclotouristes les moins expérimentés ou les moins entraînés. Ils perdront même le contact avec le groupe. C’est Cyclotin qui fermait la marche et les ramènera au restaurant déjà repéré pas très loin des rives du Saint-Laurent.

Parfois, la pente est beaucoup trop raide

Pourrait-on rencontrer ce type de contraventions en France ?

Attention aux amendes !

Les cyclotouristes rencontreront cette image le lendemain matin en partant vers le traversier mais Cyclotin et Cyclotine l’ont découverte en allant marcher le long des rives du Saint-Laurent.

L’indien de la Pointe de Rivière-du-Loup

Le mot québécois du jour

Le char : Bagnole, voiture, automobile. C’est une extension de son homonyme désignant une voiture romaine à deux roues attelée à des chevaux. Ce mot dérive du latin « carrus » qui a aussi donné des mots comme « charrue, » « chariot, » « charrette, » etc. selon le Larousse. Ce terme appartient au registre populaire très usité au Canada.

Il a longtemps été perçu comme un anglicisme à tort au Québec étant donné sa similarité avec le mot « car » tant pour son orthographe que sa signification. le Cambridge Dictionary le réfère comme un mot d’origines françaises.et latines également

(source : lexique du parler québécois)

Le panneau du jour

Les cyclotouristes se seraient-ils arrêtés pour photographier un orignal rencontré sur leur parcours ?Rien n’est moins sûr quand on connaît la taille et la stature imposantes de cet animal, un peu emblème du grand nord canadien. Toujours est-il que cette rencontre n’ pas eu lieu.

Danger, peut-être mais ils auraient aimé en voir un.

L’itinéraire du jour

Et le respect du programme ?

Programme nettement mieux suivi aujourd’hui sans le détour à la halte écologique des battures. Ils se souviendront certainement de Notre-Dame-du-Portage, de la vue (des vues plutôt) sur le Saint-Laurent, du parc des chutes ils n’ont pas entendu les cloches du musée du Bas-Saint-Laurent mais ont vue de belles constructions (et peut être le manoir Fraser et la belle église Saint-Patrice).


Toutes les photos de cette page ont été prises par Roland Bouat.


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