Ils semblent que tous ces articles ont été inspirés par Maïwenn et son article "Et vous, quel(le) généalogiste êtes-vous ?. Le premier que j’ai lu est celui de : "Quel généalogiste suis-je ? #Saison2".
Pour être original (mais le suis-je vraiment ?), j’ai opté pour des chapitres sans hiérarchisation mais tous titrés par une question. Choix retenu parce que rien n’est figé. Cela témoigne aussi de mes doutes et de mes incertitudes parce que, pour paraphraser une expression célèbre, "plus je sais, plus je perçois tout ce que je ne sais pas encore". J’aurai tout aussi bien pu écrire, "plus j’avance, plus il y a de choses à faire" !
Logiciel et publication en ligne
Voir Pourquoi webtrees
Où est-ce que je cherche ?
Partout.
Oui, mais plus particulièrement dans les archives en ligne avant d’aller sur les sites Internet spécialisés comme geneabank ou geneanat, quelquefois bigenet. Les sites de généalogistes, arbres généalogiques en ligne sont bien utiles pour orienter les recherches comme les relevés systématiques (état civil, bagnards, déportés, ...)
J’ai commencé à partir des archives familiales puis des récits de mes proches. Mais, là, comme presque tous les généalogistes, j’ai l’impression d’avoir commencé trop tard !
Ai-je une méthode de recherche ?
"Peut-être ben que oui, peut-être ben que non !" Je n’en avais pas jusqu’à ce que je fasse un tableau pour regrouper les informations sur les individus qui m’intéressent : patronyme, prénoms, n° d’identification, sosa éventuellement, date et lieu de naissance, de mariage(s), de décès. J’y inscrit le n° d’identification de ma source et la référence à la fiche individuelle (document géré par traitement de texte). Cette technique est très efficace pour mon objectif généalogique : "identifier les ancêtres (sosa) de mes petits enfants".
Bon, plus "basiquement", toutes mes recherches passent par mon logiciel de généalogie (webtrees). Tous mes relevés, toutes mes fiches sont (devraient être) maintenant basées sur le numéro d’identification inscrit dans le gedcom. Il reste quelquefois une difficulté quand je dois fusionner deux fiches parce qu’il s’agit du même individu. C’est de plus en plus rare et heureusement que webtrees fait ça plutôt bien.
Mon système de classement des données est-il optimisé ?
Pas sûr du tout. J’ai opté pour des fiches individuelles dans lesquelles je "colle" les reproductions photographiques de documents découverts ainsi qu’un résumé du contenu. Il n’y a maintenant qu’un seul individu par ligne mais je n’ai pas encore adapté tous mes documents.
Pourquoi ne suis-je jamais allé aux archives ?
Si je le savais... Et oui, je ne suis encore jamais entré dans une salle d’archives. "Ouh, le vilain !" Comme excuse, je n’ai que le manque de temps, la distance, les horaires d’ouverture, ... Pas grand chose en somme. Il va bien falloir que je franchisse le pas mais mon principal défaut, la timidité, pèse lourdement.
Pourquoi est-ce que j’aime bien feuilleter les registres en mairie ?
Ben, ... J’ai toujours aimé feuilleter les vieux livres. L’odeur, l’imaginaire, l’approche de la culture (contact avec ce qui a peut-être le plus manqué à mes parents), ... J’aime et je respecte les vieux documents. A tel point, qu’en mairie, des secrétaires me disent leur étonnement lorsqu’il me voit tourner précautionneusement les pages ou mettre des gants pour consulter un registre du XVIIIè
Pourquoi les homonymies me posent-elles problèmes ?
S’il y a quelqu’un à qui cela ne pose pas problème, qu’il se méfie, ça ne va pas tarder à lui arriver.
Il y a deux type d’homonymies pour moi : les individus ayant même patronyme et même prénoms et les patronymes aux écritures très diverses.
- Même nom, même prénom : Dans une branche, tous les ainés ont le même prénom depuis une dizaine de générations. Dans une autre, trois frères ont le même prénom et se sont mariés pour deux d’entre eux à des femmes portant même nom et prénom ! Dans une troisième, Pierre a pour père Pierre et pour parrain Pierre son oncle paternel et son grand-père Pierre était présent ! Ah, ces familles...
- Patronymes aux écritures variées et variables : j’ai opté pour une écriture pour les fiches et pour le patronyme de l’individu mais dans les documents, je conserve la trace du patronyme tel qu’il a été écrit. Cela me contraint à tenir un jour un tableau avec les écritures diverses rencontrées. Nimègue tient à jour ce fichier des homonymes mais, dans ce type de relevé, il vaut mieux conserver l’écriture d’origine puisqu’en général, ces relevés sont destinés à être publiés.
Ai-je une technique de sauvegarde fiable pour mes données ?
Existe-t-elle ? Toutes mes données sont saisies dans un logiciel, publiées mensuellement sur la toile et recopiées aussi mensuellement sur un disque dur externe. Cela devrait suffire. Il reste que les documents n’existent que dans les fichiers de mon ordinateur et sur le disque dur externe...!
Pourquoi donc me suis-je lancé dans les relevés systématiques ?
Parce que !
C’était d’abord pour pouvoir accéder à certaines bases de données (échanges de services en quelque sorte). C’est maintenant un outil de recherche. Quand perrette est sans doute née en 1780 à Montvalent, j’aurai dû la trouver dans les actes. Oui, mais voilà, ce n’est pas le cas. Comme les ancêtres ont quelquefois changé de prénom quand ce n’est pas de nom, comme les secrétaires ont l’orthographe des noms de famille plutôt aléatoire ou qu’ils ont trop fait confiance aux déclarants sans vérifier les sources, il est plutôt utile de cherche "tout azimut" !
Ma technique de classement des documents est-elle efficaces ?
Si vous en connaissez une, merci de m’en faire part.
Travaillant sur des fiches individuelles numérisées, elles sont dans un seul dossier contenant autant de sous-dossier que de lettres de l’alpahabet. Dans chacun de ces dossiers alphabétiques, je crée un sous-sous-dossier pour regrouper les fiches d’un même patronyme au delà de 3 fiches.
Est-ce que je respecte ceux qui publient ?
Oui. Maintenant. Mais peut-être que plus tard j’estimerai que je n’en fais pas assez comme je pense que je ne notais pas suffisamment mes sources et leurs auteurs.
Non. Quand les données sur Internet s’avèrent fausses ou trop fréquemment erronées, je supprime l’auteur de ces données, le suspectant de ne pas publier volontairement les données exactes (si, si ça existe !). Je ne garantis pas la précision de mes données mais elles sont honnêtes. Comme tout le monde, je fais des erreurs, j’ai quelques approximations, mais dès que je le peux, je corrige. D’ailleurs il subsiste deux très grosses erreurs sur mes données en ligne mais je n’ai pas encore la bonne réponse. Il faudrait que je mette un avertissement pour être complètement honnête.
Pourquoi ai-je opté pour une différenciation entre état civil et BMS BMS Baptême, Mariages, Sépultures. BMS est un acronyme pour représenter les registres répertoriant ces événements avant la Révolution Française. C’était alors des religieux qui les tenaient à jour. ?
C’est l’histoire que je respecte qui en a décidé ainsi. Les BMS BMS Baptême, Mariages, Sépultures. BMS est un acronyme pour représenter les registres répertoriant ces événements avant la Révolution Française. C’était alors des religieux qui les tenaient à jour. sont des documents d’origine religieuse alors que l’état civil relève de la République. Il reste que la période révolutionnaire m’amène à m’interroger : sont-ce des BMS BMS Baptême, Mariages, Sépultures. BMS est un acronyme pour représenter les registres répertoriant ces événements avant la Révolution Française. C’était alors des religieux qui les tenaient à jour. ou des actes de l’état civil ? Fréquemment rangés dans les BMS BMS Baptême, Mariages, Sépultures. BMS est un acronyme pour représenter les registres répertoriant ces événements avant la Révolution Française. C’était alors des religieux qui les tenaient à jour. , ils sont pourtant bien plus proches de l’état civil en construction dans ces années si particuilères.
Pourquoi dois-je prendre en compte les lieux-dits ?
Parce que mes ancêtres habitaient tous des lieux dits même si, pour l’un d’entre eux, il est à la limite de quatre communes issues de 5 paroisses !
Parce que cela fait partie de l’histoire des ancêtres.
Parce que les ancêtres se déplaçaient sur des distances beaucoup plus courtes. A pied, on ne va pas aussi loin qu’en avion paraît-il ? ;-)
Ai-je une charte de nommage de mes fichiers ?
J’en avais une : PATRONYME_Prénoms-[NumSosa]_DateNaissance-Date[s]Mariage[s]-DateDeces.
J’en ai une nouvelle : PATRONYME Prénoms NumSosa-NumINDI
Le changement est dû au trop nombreuses modifications nécessaires suite aux imprécisions de plus en plus fréquentes en remontant dans le temps lors des recherches. Ca devenait fastidieux. De plus, cela correspond à la technique utilisée plaçant mon logiciel au centre de mes recherches.
Messages
1. Quelles sont mes pratiques généalogiques ?, 5 janvier 2012, 19:11, par d’Aïeux et d’Ailleurs
Bienvenue dans la toile des généablogueurs qui s’essaient à un auto portrait !
Pour répondre à l’une de votre questions (les actes révolutionnaires), c’est assez simple :
le décret du 20 septembre 1792 "décrète" que l’état civil des citoyens est tenu par des officiers publics, à savoir maire / officier d’état civil. Voir le décret sur Wikisource : http://fr.wikisource.org/wiki/D%C3%A9cret_du_20_septembre_1792_qui_d%C3%A9termine_le_mode_de_constater_l%E2%80%99%C3%A9tat_civil_des_citoyens
en pratique : dans la majeure partie des cas, la passation de plume entre curé et officier public se fait à l’automne 1792... le registre de 1792 est souvent composé au début de BMS BMS Baptême, Mariages, Sépultures. BMS est un acronyme pour représenter les registres répertoriant ces événements avant la Révolution Française. C’était alors des religieux qui les tenaient à jour. , puis de NMD.
il y a des communes où dès l’été 1792 ce sont des officiers publics qui tiennent les registres, y compris dans des endroits où l’on ne s’y attendrait pas forcément (j’ai rencontré plusieurs cas en Vendée)
mais il y a également des récalcitrants, des registres détruits selon les troubles locaux ... et des registres BMS BMS Baptême, Mariages, Sépultures. BMS est un acronyme pour représenter les registres répertoriant ces événements avant la Révolution Française. C’était alors des religieux qui les tenaient à jour. clandestins, tenus par des prêtres réfractaires (là encore, exemple de la Vendée, déformation professionnelle).
Bien cordialement
Maïwenn
2. Quelles sont mes pratiques généalogiques ?, 11 février 2012, 10:16, par Andreas
Je t’en félicite de ce superbe résumé. Et en plus, j’ai parcouru prèsque le même chemin. En partant de PAF, par Hérédis et GeneWeb je suis arrivé par PhpGedView à webtrees.
Une petite reponse à une de tes questions :
Mon classement de fichiers se base sur une hierarchie par régions.
J’ai créé un système de répertoires pour chaque pays, avec les départements en deuxième, puis ses villes en troisième niveau
Celui-ci contient des fichiers qui sont classé par date. Chaque nom de fichier est composé de la date (aaaa-mm-jj), tu type de l’évènement (n,b,Xb,X,d,+,mil,p,...) du/des nom(s), le lieu et la source.
examples :
1683-10-28 b Perine Maupille - Fougeres-Saint-Sulpice 17-18.jpg
1724-08-22 X Pierre Henry + Jeanne Maupille - Dol-de-Bretagne Notre-Dame 20-33.jpg
1582-04-12 + Catherine Maupille Coutras 7.jpg
Je me retrouve bien ainsi et webtrees acceptait ma structure du départ.
Bonne continuation et @+
Andreas
http://wt.rauhut.eu
1. Quelles sont mes pratiques généalogiques ?, 15 février 2012, 17:47, par Roland
merci.
Ton système de classement est ... celui que j’utilise ! Si, si mais seulement pour les documents glanés ici, là ou ailleurs et qui ne concernent pas directement mes recherches du moment. Tous ces documents sont rangés dans des dossiers par département et des sous-dossiers par commune. Chaque dossier-commune contient un feuille de calcul qui répertorie ce que j’ai relevé et que je possède donc dans ce dossier ou dans les sous-dossiers.
Pour les individus qui m’intéressent, je préfère toujours mon système de fiches individuelles parce que ce qui m’attire le plus dans les recherches généalogiques c’est l’histoire des individus et des familles. Comme je suis né sur un petit territoire de quelques km² qui a vu se déroulait la vie de plus de 70% de mes ancêtres, je peux guère faire autrement. Heureusement toutefois, ce territoire s’étend sur la zone de rencontre de quatre communes.