Généalogie des MaLiBeLe
Les ancêtres ont fait ce que nous sommes. Mieux les connaître, c'est donc mieux nous connaître.
La citation du jour
Ce n’est pas le doute qui rend fou, c’est la certitude.  (Nietzsche )
La réflexion du jour
Se soigner c'est d'abord mettre en place une auto-discipline afin de respecter posologie et prise de médicaments ordonnancées par le professionnel de la santé qu'est un médecin. Pourquoi sommes-nous si vite tenter par la désobéissance ?
Activités
bénévole - geek - cycliste (cyclotouriste) - généalogiste - photographe - collectionneur - écrivain - enseignant - Diverses informations
Les mots clés
Le monde de l’astronomie * le monde des associations * le monde agricole * le monde du langage * le monde de l’école * Le monde des sciences et de la vie
Lorand

Site personnel de Roland Bouat. Pour les curieux : Lorand est un anagramme de Roland.

L’allergie au "pain chaud"

Je fais partie de ces nombreuses personnes victimes des allergies. Pour moi, ce sont surtout des pollens. Actuellement, la plus difficile à supporter est celle des pollens de colza qui envahissent tout fin avril, début mai. La première allergie aux pollens qui m’a posé problème est due à une plante ’lou pa cau" (prononcer lou po kaou, traduction en français : le "pain chaud"), le panais jaune peut-être en français (rien n’est certain). Cette petite fleur jaune (mais grande plante de la famille des ombellifères je crois) existe un peu partout maintenant le long des routes. J’ai découvert mon allergie du côté de Rocamadour. En vacances chez ma grand-mère, j’ai aidé mon oncle a nettoyé des bordures (les "talbères") de champ envahi par cette plante. Le soir, les brais me démangeaient déjà. Les jours qui suivirent furent un enfer avec des cloques recouvrant complètement mes bras et m’en pêchant presque toute activité. Les soins conseillés par le médecin furent désinfection régulière et badigeonnage à l’éther pour cacher les démangeaisons.

Voir aussi P : po cau

Autarcie

Ce mot s’applique plus généralement à un pays mais, pendant mon enfance, les fermes vivaient en autarcie. C’est à dire qu’elles se suffisaient en elle-même et produisaient tout ce dont elles avaient besoin. C’était notre cas malgré les hivers très rigoureux (il n’est pas rare que le thermomètre descende au-dessous de -10°) et les étés sans eau (je me souviens du camion des pompiers qui venaient presque chaque année remplir la citerne asséchée à la mi-août. Nous cultivions des pommes-de-terre en plein champ, gérions un grand jardin (environ 500m² à quelques mètres de la maison), produisions notre lait et nos fromages grâce à quatre vaches et quelques chèvres, récoltions les produits de la nature toute l’année, surveillions jalousement les clapiers fabriqués avec des planches de récupération (voir E : élevages)... Parmi nos récoltes naturelles : champignons bien sûr mais aussi les escargots de mai à juillet, parfois un lapin que nous avions réussi à prendre au collet ou... à la course avec l’aides des grillages des clôtures (!). Nous faisons beaucoup de conserves en bocaux mais aussi en boîte que nous allions sertir chez le forgeron à Miers. Et puis, il y avait la grande fête : le "tue cochon" (voir S : saucisse et T : tue-cochon) ! Pendant les jours qui suivaient, on faisait bombance en mangeant de la viande (surtout du boudin) tous les jours.

Il y avait quand même le boulanger, le boucher et l’épicier qui passaient avec leurs camionnettes respectives une fois par semaine. Mais ce qui manquait alors (surtout pour le boucher), c’était... l’argent pour régler les dépenses !

Voir aussi : F : ferme

L’auto la plus ancienne dont je me souvienne

Je sais que mon père a eu une Juva4 mais la plus ancienne automobile dont je me souvienne est une Peugeot 203, une berline. Elle était grise, avait des indicateurs de direction articulés qui étendaient leurs "ailes" sur le côté. Les portières avant s’ouvraient vers l’arrière. Il n’y avait pas de ceintures de sécurité à cette époque. L’auto nous transportait à la "foire" (le marché) ou à la fête. Le dimanche (voir D : dimanche), de temps à autre, nous allions voir la famille à quelques dizaines de kilomètres ou, très rarement, pique-niquer au bord d’une rivière : une fête pour nous les enfants du causse. Le lieu le plus loin que nous avons dû atteindre doit être Brive en Corrèze : c’est à 40 km de la maison !

Histoire de la Peugeot 203

Voir aussi P : Peugeot

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