Cet article (qui s’adresse plutôt aux débutants dont je fais peut-être encore un peu partie) est (très) fortement susceptible d’évoluer dans le temps.
Une initiation (dans l’option de découverte des spécificités) est toujours utile quelle que soit la discipline ou l’activité pratiquée. La généalogie n’échappe pas à la règle. Voici donc quelques-unes des habitudes des généalogistes familiaux.
- écrire les patronymes en majuscules afin de nettement les distinguer des prénoms. J’ai eu dans une de mes classes dans le Perche vendômois, lorsque j’étais enseignant deux élèves aux noms et prénoms identiques : Bernard Michel. Mais l’un s’appelait Bernard MICHEL et l’autre Michel BERNARD. Le plus étonnant est, qu’à mon arrivée à Nouan-le-Fuzelier, j’ai découvert qu’il existe ici aussi deux personnes dans le même cas. Comme quoi le cas n’est pas si rare que ça !
- écrire les noms des communes en majuscules pour les distinguer des lieux-dits.
- respecter les règles d’écriture des communes : les mots sont séparés par un tiret sauf si le premier est un article alors suivi d’une espace, les mots de liaison (lès, près, de, sur…), ne prennent pas de majuscules quand on utilise les minuscules et les initiales majuscules…
- utiliser le numéro INSEE INSEE Institut National de la Statistique et des Études Économiques des communes pour les identifier/repérer complètement plutôt que le code postal parce que ce dernier regroupe fréquemment plusieurs communes.
- Utiliser la codification complète usuelle : nom, n°INSEE INSEE Institut National de la Statistique et des Études Économiques , département, région, état. Si l’usage le plus répandu sépare ces éléments par une virgule, il existe toutefois des variantes. Ayant associé nom et n°INSEE INSEE Institut National de la Statistique et des Études Économiques au début, je n’ai pas encore eu le courage de tout reprendre pour séparer ces deux éléments.
- citer ses sources encore faut-il savoir qu’une source en généalogie est l’origine de l’information prise en compte. Souvent négligée quand on débute, il s’avère très vite que cela permet les recoupements entre les données présentes dans les arbres généalogiques publiés comme avec celles de l’état civil (ou, à fortiori des BMS BMS Baptême, Mariages, Sépultures. BMS est un acronyme pour représenter les registres répertoriant ces événements avant la Révolution Française. C’était alors des religieux qui les tenaient à jour. ).
- Utiliser les codes conventionnels souvent considérés comme universels. Comme je doute que nous les connaissions tous, je ne peux que vous recommander cette page qui tente de les regrouper : Les sigles et abréviations conventionnels (Thierry SABOT) . En ce qui me concerne, je ne me sers que de très peu d’entre eux et préfère ne pas utiliser d’abréviations pour les publications. Voici ce que j’utilise : ° pour naissance (N pour Naissance à partir de la Révolution Française et b pour baptême avant). ; X ou M (depuis la Révolution) ou m (avant la Révolution) pour mariage ; cm pour contrat de mariage ; + (D depuis le Révolution ou d avant) pour décès ; /XXXX avant l’année XXXX ; YYYY/ après l’année YYYY ; /ZZZZ/ autour de l’année ZZZZ ; AAAA//BBBB entre les années AAAA et BBBB ; AD AD Archives Départementales pour Archives Départementales ; EC pour registres de l’Etat Civil ; BMS BMS Baptême, Mariages, Sépultures. BMS est un acronyme pour représenter les registres répertoriant ces événements avant la Révolution Française. C’était alors des religieux qui les tenaient à jour. pour registre religieux des Baptêmes, Mariages et Décès.